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Le Château ... côté nature

De son enceinte à ses abords, le Château de Ventadour abrite un environnement naturel exceptionnel. Faune et flore cohabitent et sont le reflet de la nature préservée que l’on trouve en Corrèze. 

Vue du Château de Ventadour en contre plongée. Les ruines du Château sont visibles sur le haut de la photo. Au premier plan s'aperçoivent forêts de pentes et de ravins.

Un paysage d'exception

Perché sur son échine rocheuse, composée de granite et de quartz, le Château de Ventadour domine deux affluents de la rivière Luzège : la Soudeillette au Nord-Est et le ruisseau de la Vigne au Sud. Ces deux cours d’eau ont creusé au fil des millénaires deux grands fossés défensifs d’une centaine de mètres de profondeur. Ces pentes, dépourvues de forêt au début du siècle dernier, étaient entièrement recouvertes d’une lande à bruyère cendrée (Erica cinerea) et callune vulgaire (Calluna vulgaris). Aujourd’hui, les moutons ont abandonné la lande. Quelques reliques de ce milieu où se mêle le genêt purgatif (Cytisus purgans) sont encore visibles en contrebas de l’extrémité Est de l’éperon.

Aujourd’hui, la forêt a recolonisé ces pentes abruptes et constitue des milieux qualifiés de forêt de pentes et de ravins. Sur le versant nord, une forêt mixte de tilleuls, hêtres et châtaigniers domine. Sur le versant sud plus sec, le chêne pédonculé (Quercus robur) s’est développé.

Une flore peu commune

Une des particularités naturelles de ce site découle de la construction même du château. L’utilisation importante de la chaux pour jointer les appareillages de granite a modifié la nature acide du sol du château et de ses abords et a permis l’installation d’une flore remarquable qui apprécie les sols calcaire et neutre. On parle d’espèces calcicoles et neutrocalcicoles. Le site de Ventadour abrite :

Daphnée lauréole

Ce petit arbrisseau à feuilles persistantes de 50cm à 1 m est appelé aussi laurier des bois ou laurier purgatif. Au mois d’avril, l’arbuste se pare de petites grappes de fleurs discrètes jaunes-verdâtres qui donneront des fruits (drupes) verts puis noir au mois de juin. C’est une espèce de demi-ombre qui pousse sous couvert forestier. Elle est protégée en Limousin.

Inule squarreuse

Cette plante de la famille des Asteracées ou composées est également appelé Herbes aux mouches car on lui prêtait de nombreuses propriétés dont celle d’éloigner les mouches. Ses fleurs jaunâtres sont regroupées au sommet de la plante dans un réceptacle cylindrique.

Vipérine commune

Plante bisannuelle qui tire son nom des étamines très longues qui sortent des fleurs comme une langue de serpent et de ses graines en forme de triangle rappelant une tête de Vipère. Ses feuilles à la base en rosette et ses fleurs nectarifères bleues disposées en épis attirent les abeilles, les bourdons et les papillons.

Vipérine commune
Inule squarreuse
Daphnée lauréole

Une faune discrète ...

« Quand je vois l’alouette mouvoir de joie ses ailes face au soleil » chantait Bernart de Ventadour… l’alouette s’est tue, mais d’autres espèces animales ont élu domicile au cœur de la forteresse de Ventadour ou à ses abords …

Hirondelle de rochers

Comme son nom l’indique, cet oiseau apprécie, les pentes rocheuses des gorges, les grands édifices comme les barrages ou encore les monuments comme le château. Elle se différencie des autres hirondelles de par sa couleur brun-gris sur le dessus, son ventre de couleur sable et sa queue pourvue de petites taches blanches. Son absence hivernale n’est que de courte durée puisque l’on peut observer cette hirondelle de fin février à fin novembre. Avril est la période pour consolider les nids en forme de demi bol, constitués de boue et de racines. Elle mènera une à deux nichées par an qu’elle nourrira de minuscules insectes capturés en vol.

La loutre d'europe

Hormis les chevreuils, sangliers, martres, écureuils qui peuplent les boisements, la rivière de la Soudeillette héberge et nourrit un mammifère discret, la Loutre d’Europe (Lutra lutra).

Longtemps piégée pour sa fourrure et accusée d’être une trop grande consommatrice de poissons la loutre aurait pu disparaître complètement de nos cours d’eau. Protégée depuis 1976, sa population a petit à petit recolonisé de nombreux territoires. De mœurs nocturne, cet animal fascinant reste difficile à observer. Son anatomie, corps fuselé, tête aplatie sur le dessus et pattes palmées en font une nageuse redoutable. Carnivore, la loutre se délecte de poissons, d’écrevisses, de mollusques ou d’insectes. Pour vous assurer de sa présence, il vous faudra repérer sur les berges des cours d’eau ou des étangs ses coulées mais surtout ses épreintes (crottes) caractéristiques, composées d’écailles, d’arêtes de poissons dont l’odeur musquée, rappelant le crabe, est caractéristique.

Pour en savoir plus sur les richesses naturelles qui entourent le Château de Ventadour, des animations sont organisées régulièrement. Consultez le programme ici :

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